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Week-end de compétition pour l’AJSPI

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C’est parti pour le 26e Challenge Voile-Recherche ! Durant quatre jours, 15 voiliers affiliés à des laboratoires du CNRS vont s’affronter lors de différentes régates autour de l’île de Groix. À cette occasion, six journalistes de l’AJSPI vont défendre les couleurs de l’association : Cyrille Vanlerberghe (le skipper du bateau), Erwan Lecomte, Philippe Ribeau, Alice Bomboy, Oriane Dioux et Adrien Denèle. Après avoir quitté ce matin le port du Kernevel, ils viennent tout juste de rejoindre l’île de Groix.

La compétition commence demain matin avec deux parcours « banane ». Elle se poursuivra par une régate de nuit, une régate côtière, une soirée « huîtres », et encore deux parcours « banane ». On leur souhaite bon courage !


L’AJSPI au 26e Challenge Voile-Recherche du CNRS

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L'équipage de l'AJSPI

Du 13 au 16 octobre 2017, 15 voiliers affiliés à des laboratoires du CNRS se sont affrontés autour de l’île de Groix dans le cadre du 26e Challenge Voile-Recherche. À cette occasion, six journalistes scientifiques ont défendu les couleurs de l’AJSPI : Cyrille Vanlerberghe (le skipper du bateau), Erwan Lecomte, Philippe Ribeau, Alice Bomboy, Oriane Dioux et Adrien Denèle.

Vendredi 13 octobre

Après avoir quitté le port du Kernevel à bord du « Dream Sea », l’équipage rejoint Port Tudy, sur l’île de Groix.

Samedi 14 octobre

La compétition commence le samedi matin avec deux parcours « banane ».

Mais le vent n’est pas de la partie...

À peine le temps de souffler, la compétition se poursuit par une régate de nuit.

Dimanche 15 octobre

Vient ensuite le parcours côtier...

Épreuve sans doute la plus ardue : le concours de chants de marins mené lors d'une soirée « huîtres » où toutes les boissons sont autorisées.

Lundi 16 octobre

En raison de conditions météorologiques défavorables, la dernière épreuve est annulée. Résultat des courses : l’AJSPI se place en 13e position.

La Suisse, la France et l'Italie unissent leurs forces pour accueillir la Conférence mondiale des journalistes scientifiques 2019

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Les associations nationales de journalistes scientifiques de Suisse, de France et d’Italie ont annoncé sur le site wcsj2019 leur proposition conjointe d’accueillir la Conférence mondiale des journalistes scientifiques (WCSJ) du 1er au 5 juillet 2019 à Lausanne, en Suisse.

La proposition est en cours de finalisation, et comprend – en plus du programme autour du thème de la montagne – une longue liste de post-conférences à travers l’Europe, en France, en Italie, en Allemagne et en Russie. Les organisateurs ont également ouvert une page Facebook (https://www.facebook.com/wcsj2019eu/) pour recevoir des commentaires et des suggestions de journalistes scientifiques du monde entier.

Le CERN, l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne et les Universités de Lausanne et de Genève sont les principaux sponsors.

La Conférence mondiale organisée par la Fédération mondiale des journalistes réunit des journalistes scientifiques et des communicants du monde entier pour partager, à l’échelle internationale, les meilleures pratiques de la discipline.

Le programme de la conférence reflète les questions actuelles touchant la profession de journalisme scientifique, les nouvelles technologies et approches journalistiques, les développements dans les médias, les paysages scientifiques et industriels ainsi que les tendances en matière de narration et de reportage. En faisant progresser les compétences professionnelles de la communauté mondiale, la conférence veille à ce que les questions scientifiques soient intelligemment diffusées au sein de la société. Le prochain WCSJ se tiendra du 26 au 30 octobre 2017 à San Francisco

[vidéo] Quel langage chez les primates ?

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Compte-rendu du petit-déjeuner organisé le 2 mars 2017 par l’AJSPI et le CNRS autour de la thématique : quel langage chez l’homme et chez les primates ?

À cette occasion, nous avons rencontré Alban Lemasson, éthologue au laboratoire « Ethologie animale et humaine » (CNRS/Université de Rennes 1/Univ Caen Normandie) et Emmanuel Chemla, chercheur CNRS en linguistique au Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique (CNRS/ENS/EHESS), apporteront des éléments de réponse. Ils sont en effet au cœur de collaborations, encore trop rares, entre linguistes et éthologues. De telles collaborations permettent à la fois de mieux appréhender les capacités de communication des primates et d’offrir une nouvelle perspective d’étude sur notre propre « instinct » du langage.

Emmanuel Chemla travaille principalement sur le langage humain. Ses recherches ont pour but de comprendre comment nous attribuons un sens à une phrase – une tâche effectuée sans effort par tout un chacun, alors qu’elle implique toujours une foule d’opérations précises d’une grande complexité. Grâce aux outils de modélisation de la linguistique contemporaine, on peut maintenant cartographier beaucoup des opérations élémentaires mises en jeu : combinaisons syntaxiques, règles de compétition entre mots, etc. Ces dernières années, en collaboration avec des éthologues, son équipe a tenté de déterminer si certaines de ces opérations peuvent se retrouver chez les animaux.

Alban Lemasson travaille lui sur la communication chez les primates. En étudiant par exemple la mone de Campbell, un petit singe forestier vivant en Afrique de l’Ouest, il a découvert que cette espèce démontre des compétences linguistiques très sophistiquées, qui regroupent plusieurs des propriétés et opérations élémentaires étudiées par les linguistes : une forme rudimentaire de syntaxe, des règles sémantiques et morphologiques très productives, des règles conversationnelles, des variations dialectales, etc.

En guise de compte-rendu, nous vous proposons l'interview réalisée par les équipes d’UniverscienceTV à l’issue de ce petit-déjeuner :

Formation au data journalisme

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Compte-rendu de la formation « Initiation au data journalisme » du 31 mars 2017, menée par Tatiana Kalouguine.

9 journalistes étaient présents (sur un nombre plus important d’inscrits) pour cette formation dont le titre rappelait qu’elle s’adressait à des novices. De ce point de vue, elle était parfaite. Ce compte-rendu peut sembler peu clair pour les personnes n’ayant pas assisté à l’atelier, mais il importe de laisser une trace. Après un tour de table pour connaître le niveau et les attentes de chacun, Tatiana Kalouguine a déroulé sa formation qu’elle maîtrise :

  • Qu’est-ce que le data journalisme ? (fonds et forme)
  • À quoi sert le data journalisme ?
  • Où trouver les sources ?
  • Tirer quelque chose des sources et créer une data viz (de façon succincte)

Elle précise que d’autres modules plus fournis sont possibles sur 3 jours ou même 1 semaine. Au passage, elle rappelle que face aux difficultés énoncées par certains journalistes pour obtenir des données, il est important de saisir la CADA, créée en 1978, la commission d’accès aux documents administratifs. Même si aucune réponse ne peut être fournie rapidement, cette instance a pour responsabilité de contacter les pourvoyeurs d’infos et de les obliger à rendre accessibles les données.

Qu’est-ce que le data journalisme ?

Trouver des infos, en tirer un angle, recouper les données, les mettre en forme, donner à comprendre la complexité, utiliser les bases pour aller en profondeur, utiliser les moyens informatiques pour collecter, traiter et transmettre, faire du journalisme sur la base des nombres plutôt que des interviews collectées (Simon Rogers du Guardian)... Plusieurs définitions suivant les journalistes… À noter que la data visualisation n’est pas systématiquement associée au data journalisme. C’est le point de vue défendu par JM Manach, par exemple.

À quoi sert-il ?

Sortir de l’anecdote, montrer les tendances derrière une actu, rendre intelligibles des sujets complexes, remettre les faits dans leur contexte, donner des ordres de grandeur, prouver une hypothèse en reliant des données… Là encore, foison de propositions. Pour la dernière, cf. le travail de Steve Doig sur les dégâts causés par l’ouragan Andrew aux USA où il a pu mettre en évidence que ce sont les habitations les plus récentes qui ont été les plus touchées parce que les matériaux de construction étaient moins bons. Et pourquoi étaient-ils moins bons ? Parce que les bénéfices dégagés servaient à financer des campagnes électorales.

Où trouver les sources ?

Nous avons appris à scrapper des données, autrement dit à aller les avaler. Les données sont partout : sur les sites marchands, sur les sites d’échanges, les sites de locations, etc. Une fois aspirées, on peut faire des corrélations. Attention, corrélation n’est pas causalité. Et faire de la visualisation de corrélations peut amener à des contre-vérités. Ex. : vous cherchez la part des maisons individuelles louées sur AirBNB puis vous cherchez les propriétaires qui acceptent les clients avant 12 h et vous en déduisez que quand on loue une maison c’est qu’on veut arriver de bonne heure ! Plusieurs exemples sont fournis et analysés pendant la session. Et plusieurs modes de transmission sont présentés aussi. La data viz est aujourd’hui foisonnante d’idées nouvelles. Parmi les sources, UNData, Dataeuropa, Amnesty (aller voir sur les sites en bas de page si vous ne voyez pas « ressources » qui est souvent un accès aux données brutes), les ministères, datagouv, certaines communes… Pour ces sources l’aspiration sera assez aisée. Pour d’autres sites, les données sont cachées. Dans ce cas, courrier à la CADA ! La démarche qui consiste à exiger le respect de la loi et la mise à dispo des données s’appelle le Wobbing. Une rencontre annuelle à Bruxelles y est dédiée. Sur twitter, aller voir aussi twitter wobbing, liste gérée par Brigitte Alfter. On peut aussi créer sa propre source en faisant appel au public et en demandant de renseigner un champ. On crée un formulaire et roule ma poule. Ex. : combien de médecins dans votre ville ? 

Traiter la donnée

Tableurs Excel, Numbers (pour Apple), Google Spreadsheet ou des logiciels élaborés comme « R ». Cela permet de faire de la collecte de données (scrapping pour mettre dans un format cohérent), de nettoyer les données quand elles ne sont pas structurées ou en unités différentes, d’analyser puis de faire de la visualisation. Ensuite, Tatiana propose une séance de TP avec des chiffres sur la mortalité précoce chez les personnes ayant une tumeur. (issu du site score santé, qui contient beaucoup de données médicales) On apprend à se familiariser avec Swarperwiki, Convextra et Infogr.am.

Visite des labos de l'UTC et remise du prix Roberval

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A l'occasion de la remise du prix Roberval du journalisme scientifique, le 10 novembre prochain, l'UTC (Université Technologique de Compiègne) propose une visite de laboratoires sur 7 thêmes :
 
Programme des visites de laboratoires
  1. Production de plaquettes sanguines
  2. Quel âge ont nos muscles ?
  3. Foie artificiel en microbilles
  4. Des anticorps en plastique pour combattre les mauvaises odeurs
  5. Santé par la science des aliments
  6. Couture des matériaux composites
  7. Technocentre à venir sur la méthanisation de tous les déchetsorganiques des hauts de France
Horaires de la journée
  • 14h15 rv gare du nord. voyage en train pour compiegne. (ou depart 14h en voiture si certains en ont. L'ajspi remboursera les frais d'essence et peage)
  • 15h27 Accueil en gare de Compiègne
  • 15h37 Centre pierre Guillaumat par bus
  • 15h45 Visites des laboratoires par petits groupes
  • 18h45 Cocktail dinatoire en présence des directeurs de laboratoire
  • 19h15 Départ Théâtre
  • 19h45 remise du prix ROBERVAL. 
  • A la fin de la cérémonie, retour vers paris en mini bus (plusieurs points d'arrivée dans Paris)
Inscription obligatoire en cliquant sur le lien ci-dessous (avant le 5 novembre) et pour une meilleure orgaisation, merci de lister dans les commentaires du post les numéros qui vous intéressent pour une visite

Lausanne choisie pour accueillir la Conférence mondiale des journalistes scientifiques en 2019

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Le 28 octobre 2017, à San Francisco, la ville de Lausanne a été choisie pour accueillir la 11e Conférence mondiale des journalistes scientifiques (World Conference of Science Journalists, WCSJ) du 1er au 5 juillet 2019 au SwissTech Convention Center, sur le campus de l’EPFL/UNIL. Ce rassemblement attire tous les deux ans plus d’un millier de journalistes et communicants scientifiques de plus de 60 nationalités. Lancée par l’Association suisse du journalisme scientifique (ASJS), vite rejointe par ses organisations sœurs en France (AJSPI) et en Italie (SWIM), la candidature lausannoise a convaincu le Conseil d’administration de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques, qui chapeaute l’événement.

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Visite de l’observatoire radioastronomique de Nançay

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Le vendredi 20 octobre, 10 journalistes de l’AJSPI ont participé à la visite de la station de Nançay (vidéo ici) créé en 1953 et qui travaille sous double tutelle : le CNRS et l’observatoire de Paris. Nous avons passé une journée hors du monde extérieur, dans une bulle sans ondes, téléphones portables et wifi étant proscrits pour ne pas interférer avec le travail d’observation !

Nous avons été accueillis par le directeur du site, seul scientifique présent en permanence sur place, Stéphane Corbel. Sont venus de Paris, Philippe Zarka, directeur adjoint, chercheur au LESIA, et d’Orléans : Michel Tagger, directeur du LPCEE, représentant français du programme SKA (cf. plus loin) et Ismaël Cognard. À Nançay le personnel est composé d’ingénieurs de recherche, de techniciens en mécanique, plomberie, maintenance, espaces verts, etc.. 43 personnes au total.

Après avoir rappelé ce que l’on doit à la radioastronomie, une technique d’observation du ciel via les ondes radioélectriques de basse fréquence, Stéphane Corbel a souligné que cette discipline avait été récompensée par 4 prix Nobel, dont le fond diffus cosmologique et la détection du premier pulsar.

Les antennes sont généralement de grandes tailles afin de collecter un maximum de signaux et sont souvent utilisées avec le mode interférométrique (on combine différentes antennes plus petites).

Les objets étudiés sont le soleil, les pulsars, les émissions magnétiques des planètes ou le rayonnement hautement énergétique. La météo spatiale est aussi un sujet.
Historiquement, la communauté s’est divisée en 2 groupes : les chercheurs qui sont allés vers l’utilisation des ondes millimétriques et qui forment aujourd’hui une communauté très soudée. Elle travaille notamment avec ALMA au Chili et les chercheurs qui ont continué d’étudier les basses fréquences. Ils sont moins mis en lumière.

Le projet mondial phare du moment est SKA (pour Square Kilometre Array), désormais dirigé par Catherine Cezarski. Il s’agit par le truchement de plusieurs sites dans le monde d’obtenir un grand télescope qui fournira une carte du ciel 10 fois plus précise et 100 fois plus rapidement. La quantité de données recueillies sera équivalente à 5 fois l’internet actuel. Avec SKA, il sera possible d’observer des sources très éloignées de nous.

Ismael Cognard a détaillé certains objets célestes étudiés par les ondes radio. La fusion de 2 étoiles à neutrons par exemple, les pulsars, les ondes gravitationnelles.

Ce sont des trous noirs hyper massifs (des milliards de fois la masse du soleil) qui sont concernés, pas les mêmes que ceux traqués par Virgo/Ligo. Ce sont aussi des pulsars à rotation ultra stables, aussi stables que les meilleures horloges terrestres. 60 % des données européennes sur les pulsars sont issues de Nançay qui peut notamment les détecter au milliardième de seconde près. On connaît à ce jour 2500 pulsars. Également détectés, les Fast Ray Burst, découverts en 2007 par hasard. C’est comme un rayonnement gamma, mais que l’on détecte en radio. Très brillants et très énergétiques, venant de loin, ils se signalent par  un « pulse ». Les astronomes ne savent pas de quoi il s’agit. Quelques dizaines ont été détectés à ce jour.

 

Il est revenu sur SKA afin de détailler la position française dans ce projet international. Un livre blanc issu des avis de 250 scientifiques a été publié et présenté mi-octobre. Les industriels sont impliqués.

10 pays participent à SKA. Des discussions sont en cours avec la France et l’Allemagne qui souhaitent intégrer le projet, mais le « ticket d’entrée » étant à 50 millions d’euros, l’affaire prend du temps.

L’idée des chercheurs est de faire de la participation française à SKA un TGIR, très grande installation de recherche. Le dossier a été soumis aux autorités. La décision prise fin 2017 dira si la France rejoint le consortium en 2020. Il faut décider de mettre 250 000 euros par an pendant 4 ans pour entrer au conseil d’administration de SKA et avoir une voix.

La participation pour la construction elle-même a été chiffrée à 50 millions d’euros.

Les industriels comme ArianeGroup et Thales alenia space ont montré leur intérêt. Compétences gardées et emplois sont à la clé.

Nançay conserve une grande compétence en électronique, car les antennes n’ont rien de spécial (des gamelles grillagées de métal), mais ne peuvent fonctionner sans une électronique de pointe que les ingénieurs de Nançay améliorent constamment.

À ce jour, 3 sites ont été identifiés pour SKA : l’Afrique du Sud, l’Australie et la GB pour le siège.

600 ingénieurs et scientifiques sont impliqués.

La Phase 1 de construction est estimée à 674 millions d’euros + 90 millions de fonctionnement/ an.

Le projet : 2000 antennes paraboliques sur 3500 km en Afrique du Sud. Phase 1 : 2019-2024

Déjà 32 ont été installées dans le cadre de Merkat.

Il y aura des antennes de 50 à 350 MHtz, 200 de 350 Mhtz à 24 GigaHtz.

Les données recueillies ne seront accessibles qu’aux membres de SKA. Il n’y aura pas une sélection de projets d’observation comme ailleurs dans les observatoires. Actuellement, on est en phase de soumission des projets. La compétence française aurait été identifiée notamment sur le plan maîtrise technologique par Air Liquide pour l’alimentation en site isolé (on ne va pas raccorder les antennes au réseau alors qu’elles seront en plein désert !).

Michel Tagger a ensuite détaillé LOFAR, un instrument qui étudie tous les champs de l’astronomie et l’astrophysique. C’est un interféromètre qui, à travers toute l’Europe, combine les signaux de 50 stations. Il y en a 38 aux Pays-Bas et 1 seul en France. La France est entrée dans LOFAR en 2010 avec une antenne à Nançay grâce au leadership de Ismaël Cognard, local de l’étape comme il a été qualifié, car venant du labo d’Orléans.

Philippe Zarka a ensuite expliqué ce qu’était NenuFar New Extension in Nançay Upgrading LOFAR, un interféromètre qui observe dans les grandes longueurs d’onde. Il regroupe une équipe de 15 personnes et une communauté de 60 chercheurs, dont 25 étrangers. C’est un Pathfinder pour SKA selon Philippe Zarka. Il permettra d’étudier le ciel dans ses âges sombres, formation des galaxies, exoplanètes... Il se présente sous la forme d’un grand nombre d’antennes en forme de parapluies (cf photos) regroupées par 19 et posées directement sur le sol puis connectées électriquement. À terme, les signaux de plus de 1800 antennes seront combinés pour recueillir une information.


Visite de l'exposition Globes et Apéro-club le Jeudi 23 novembre, 18h et 19h30

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L'AJSPI et la Cité de l'architecture et du patrimoine vous invitent le jeudi 23 novembre à 18h une visite privée de l'exposition Globes, qui sera commentée par le commissaire de l'exposition.

À travers 90 projets, cette nouvelle exposition propose de découvrir comment les architectes, accompagnés des astronomes, géographes, écrivains... ont participé à la découverte du monde terrestre et céleste et à sa représentation. De l’antiquité à aujourd’hui et au-delà dans les oeuvres de science-fiction, elle permet d’embrasser une histoire du monde, de ses récits et de ses utopies.

Cette visite sera suivie, à 19h30, d'un apéritif réservé aux membres du club de l'AJSPI.

Il s'agit de permettre à cette occasion d'échanger entres membres du bureau et membres du club, afin de mieux connaître nos attentes et propositions respectives. Nous préciserons en début de semaine le café où sera organisé cet apéritif, mais vous pouvez dès maintenant réserver votre soirée (19h30-21h)

Vous pouvez venir à la visite et/ou à l'apéritif, selon vos disponibilités.

Merci de vous inscrire à l'un et/ou l'autre !

Cité de l'architecture et du patrimoine :

1 place du Trocadéro, Paris 16eme ;

Métro Ligne 9, Iéna ou Trocadéro
Ligne 6, Trocadéro

Prix Roberval 2017

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L’AJSPI est heureuse de vous annoncer que le premier prix Roberval du journalisme scientifique a été décerné vendredi 10 novembre à Romain Raffegeau, pour son magnifique papier « Toujours Plus haut ! Comment on construit une tour d'un kilomètre de haut ? » publié dans Sciences et Vie Junior.

 

L’association félicite également les lauréats des autres catégories.

Dans la catégorie Télévision : Jean-Christophe Ribot, réalisateur de « L'odyssée Rosetta »,  produit par Look at Sciences.

Dans la catégorie Livres pour la jeunesse : Pascale Hédelin et Strickler Benjamin, auteurs de « Déjoue les pièges de la science », édité par Gulf stream éditeur.

Dans la catégorie Livres grand public : Vincent Tardieu, auteur de « Agriculture connectée. Arnaque ou remède » aux Éditions Belin.

 

 

Visite de l'exposition Globes le jeudi 23 novembre à 18h.

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Jeudi 23 novembre, 18h
Visite de l'exposition Globes

L'AJSPI et la Cité de l'architecture et du patrimoine vous invitent le jeudi 23 novembre à 18h une visite privée de l'exposition Globes, qui sera commentée par le commissaire de l'exposition.

À travers 90 projets, cette nouvelle exposition propose de découvrir comment les architectes, accompagnés des astronomes, géographes, écrivains... ont participé à la découverte du monde terrestre et céleste et à sa représentation. De l’antiquité à aujourd’hui et au-delà dans les oeuvres de science-fiction, elle permet d’embrasser une histoire du monde, de ses récits et de ses utopies.
 
Merci de vous inscrire
 
Cité de l'architecture et du patrimoine :
1 place du Trocadéro, Paris 16eme ;
Métro Ligne 9, Iéna ou Trocadéro
Ligne 6, Trocadéro

Bioéconomie : risques et enjeux d’un recours croissant aux biomasses

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Compte-rendu du petit-déjeuner Bioéconomie du 30 mars 2017.

La bioéconomie désigne tous les usages des biomasses (alimentation, chimie, énergie…) mais on sait mal la définir : est-ce la même chose que la chimie verte, l’économie circulaire ou la biologie industrielle ? En tout cas, l’actualité est riche sur ce sujet : en janvier dernier, la France a lancé sa stratégie nationale pour la bioéconomie ; le Conseil économique social et environnemental (CESE) publie, fin mars, ses recommandations pour rendre « durables » les bioindustries mobilisant les biomasses agricoles, forestières ou marines : le sommet des produits biosourcés (PBS) se tient à Lille fin avril. Quels sont les enjeux et les divers modèles de la bioéconomie qui se profilent ?  Qui est concerné par cette transition bioéconomique ? Va-t-elle nous affranchir de la dépendance au pétrole, et réduire nos pollutions et nos empreintes  carbone ?

Avec :

  • Thierry Stadler, Vice-Président de l’Association Chimie du végétal (ACDV) organisateur du Plant Based Summit (25-26 avril 2017, Lille) et Président du Pôle de Compétitivité à vication mondiale Industries et Agroressources (IAR).
  • Jean-David Abel, co-rapporteur du rapport Bioéconomie soutenable du Conseil économique Social et Environnemental (CESE), vice président de France Nature Environnement.
  • Pierre-Alain Schieb, prospectiviste, ancien Chef des Projets de l'OCDE (notamment Bioéconomie 2030), premier titulaire de la Chaire de Bioéconomie Industrielle de Neoma Business School, Cofondateur du Forum BioRESP, Auteur et co-auteur de Bioraffinerie 2030, L'Harmattan, 2014 et Compétitivité et soutenabilité de la Bioéconomie 2050, L'Harmattan, 2016.
  • Thierry Stadler présente le pôle de compétitivité Industries et agroressources (IAR) qui fédère 350 adhérents. Il est aussi président du COS de l’Institut Carnot 3BCAR dédié aux bioénergies, biomolécules et matériaux biosourcés du carbone renouvelable.

Il revient sur le terme de « bioéconomie » qui met du temps à être approprié par les politiques. Il désigne quatre marchés : l’agroalimentaire, la chimie, les matériaux biosourcés et les bioénergies. La bioéconomie est basée sur le carbone renouvelable dont l’usage a une moindre empreinte carbone que les ressources fossiles.

La bioéconomie est une notion qui vise à décloisonner et à traiter les activités dans des écosystèmes. Elle change les relations entre les organisations et la répartition des valeurs. Le pôle IAR est un creuset pour inventer de nouveaux débouchés : usages des fibres végétales pour l’automobile, des sucres pour les bioplastiques… Les nouveaux produits sont peu perceptibles par le grand public car leurs clients sont des intégrateurs (B to B) qui ne mettent pas forcément en valeur les changements de composants (ex les tableaux de bord ou intérieurs des portières biosourcées fabriquées par Faurecia pour les constructeurs automobiles)

Pour saisir le foisonnement récent des produits biosourcés, il faut visiter l’Agrobiobase qui présente plus de 300 produits…

La bioéconomie concerne non seulement l’agriculture mais aussi la forêt et la mer. La valeur ajoutée du recours aux biomasses c’est une moindre empreinte CO2. Ce sont les modes de production des biomasses qui vont être déterminants : ils peuvent contribuer jusqu’à 50% aux bilans carbone des analyses des cycles de vie (ACV). Ces ACV doivent donc être territoriales. L’ADEME et l’Association Chimie du végétal sont engagés dans des procédures normalisables. Une étude comparative biosourcé/pétrosourcé sur les portières de voiture a été publiée

Globalement, le bénéfice environnemental donne un premium de 10 à 15% aux matériaux biosourcés par rapport aux produits pétrosourcés. Il faut souvent chercher d’autres atouts et fonctionnalités comme l’allègement des structures dans les transports (-30% du poids avec matières composites avec du chanvre ou du lin). Les matières isolantes en chanvre progressent aussi dans le bâtiment. Les pays nordiques ont développé beaucoup d’applications : la fabrique de cartons et papier à partir d’amidon, la fermentation à partir des sucres… Mais ce qui est important à souligner ce sont les nouveaux procédés (extraction, génie génétique et enzymatique…) qui permettent de déconstruire la lignocellulose pour récupérer des sucres, la lignine et des résines. Les marchés les plus porteurs aujourd’hui sont ceux de la détergence, des biolubrifiants, des peintures biosourcées.

Dans le domaine de l’énergie, les unités de méthanisation dépendent des prix de rachat du gaz réinjecté dans les réseaux. On voit des tracteurs qui marchent au biogaz notamment en Italie.

Pour l’alimentation dite « intelligente » , on développe des protéines végétales (groupe de travail dédié au sein de la NFI).

Concernant la compétition avec l’alimentation, la position du pôle IAR est de miser et valoriser des « spécialités ». Ce sont des marchés de niches différents à forte valeur ajoutée

Les partenariats public-privé sont indispensables : le consortium Biobased industries (BBI) permet ainsi de développer des démonstrateurs. La Bioeconomie est soumise aux aléas du prix du baril qui aujourd’hui est bas et maintient certains projets dans les tiroirs.

Jean-David Abel souligne l’interdépendance des secteurs de la bioéconomie qui offre diverses opportunités : des substitutions aux ressources fossiles ; une organisation circulaire de la production (sortir du gaspillage) ; une valorisation de l’économie locale avec ses atouts humains et environnementaux.

Une surexploitation peut se produire si nous ne sommes pas capables de coordonner ces activités, de hiérarchiser les usages, de veiller au bon usage des sols, de limiter les flux internationaux de matières agricoles (huile de palme, bioraffineries portuaires). Il faut veiller à éviter la concurrence de tous contre tous !

La stratégie nationale cumule les données, présente les opportunités, mais ne hiérarchise pas les actions. Nous aurions besoin d’une Task Force capable de produire des scenarios.

Aujourd’hui en France, il y a 900 unités de méthanisation (Ségolène Royal en veut 5 000)  qui utilisent les effluents agricoles et les déchets organiques des collectivités. On envisage des cultures dites « dérobées » (sur les bordures) mais pas la solution allemande de cultures dédiées.

Selon Thierry Stadler, on utilise des technologies allemandes pour nos méthaniseurs qui utilisent pourtant des matières très diversifiées : ce n’est pas adapté. On ne sait pas bien valoriser la chaleur. Mais nous avons progressé en sortant les digestats de statuts de déchets !

Pierre-Alain Schieb rappelle les travaux qu’il a menés pour l’OCDE avec la vision orientée techno de la bioéconomie : les biotechnologies ont été vues comme des leviers pour des ruptures dans les modes de production, les styles de vie et la gouvernance. Il présente le livre qu’il a publié sur la bioraffinerie de Pomacle-Bazancourt. Celle-ci constitue un cluster d’écologie industriel avec des chaires de Centrale et AgroParistech et un chiffre d’affaires annuel de 700 M€. Des efforts ont été accomplis pour baisser les consommation d’eau et pour valoriser le C02 (implantation d’Air Liquide pour produire du gaz carbonique biologique).

Il y a 37 bioraffineries en Europe (et 2 en construction) : il en faudrait 400 si l’on veut être à la hauteur des défis et convertir 15 à 20% de la pétrochimie Européenne en production biosourcée (aux Etats Unis où on en compte déjà 280).

P-A Schieb présente  son travail prospectif qui a donné lieu à un  livre sur la bioéconomie soutenable. Il pointe le « coût de l’inaction » qui aboutit d’ici 2050 à voir l’Europe importer du charbon et des bioressources (comme l’huile de palme très compétitive) et à baisser drastiquement ses productions de betteraves. C’est très inquiétant, estime-t-il tout en remarquant que personne ne s’alarme véritablement.

La bioéconomie c’est pourtant un outil de mise en cohérence, pour tenir tous les bouts de la soutenablilité. Les gens sont focalisés sur les questions climatiques ou d’usage des sols et ne regardent pas le reste ce qui conduit à des politiques qui ne sont pas robustes.

On peut progresser dans la construction de scenarios désirables pour aligner les facteurs et les acteurs. Il faut signaler que les volants d’action sont faibles car une politique très volontariste déplace peu la trajectoire (3%) à court ou moyen terme. Mieux vaut commencer tôt  si l’on veut infléchir une trajectoire au bénéfice des futures générations.

Questions

1/ Les distorsions de concurrence avec les produits pétrosourcés  - par PA Schieb

Il nous faudrait disposer des bilans complets des impacts de ce que nous consommons. Importer des produits indiens, cela a un impact local en terme de coût en eau, en énergie, en transport. De même les pellets de bois de l’Ouest Canadien qui transitent par la Canal de Panama pour alimenter les chaudières européennes.

La non taxations des carburants pour le transport aérien et maritime international constitue un manque à gagner pour la France de 6 Milliards d’€ par an (70 Milliards d’€ pour le monde). C’est le résultat de la Convention de Chicago de 1954 qui exonère le transport international aérien de toute taxe sur les carburants.

L’OCDE a chiffré ce que cela représente comme subventions directes au secteur pétrolier, soit 548 milliards de US dollars ramené à 350 milliards aujourd’hui. Le Fonds Monétaire International estime que si l’on inclut les coûts environnementaux afférents le manque à gagner est de  5 000 milliards de US dollars. Ces subventions aux ressources fossiles devraient faire l’objet de compensations en faveur des productions biosourcées dans les territoires si l’on ne peut les supprimer.

2/ Le modèle Vulcain mis en avant à la fin du rapport du CESE  - par JD Abel

Il s’agit d’agréger les données sur les usages des ressources minières, renouvelables ou non renouvelables. Faire apparaître un équilibre calculable en superposant les données physiques et les données économiques. Il y a des problèmes de déplétions dans les matières premières mais aussi dans les services écosystémiques : il faut parvenir à instaurer des régulations.

Au plan local cela passe par des accords entre acteurs interdépendants (producteurs et acheteurs). Une illustration est donnée avec un territoire de la Drôme où un collectif couvrant 500 hectares s’était entendu pour produire QUOI ??? avec un prix garanti. Mais l’attraction à un moment vers un prix plus attractif a fait échouer l’organisation. La concurrence casse les efforts de stabilisation.

Pour le bois, Il existe des contrats avec l’ONF sur 15 ans, qui évitent les fluctuations du pétrole

Pour les déchets agricoles et leur valorisation gaz, on voit des concurrences aux frontières avec des camions qui peuvent faire 200 kms pour acheminer les cargaisons dans des territoires qui offrent un meilleur tarif de rachat.

3/ Initiatives de Bioéconomie à l’échelle locale :

  • Bioraffinerie de Pomacle-Bazancourt (Reims) par deux coopératives :  VIvescia et Cristal Union (cf. Livre Bioraffinerie 2030).
  • Bioraffinerie de Borregard (Danemark).
  • Reconversion en Sardaigne (Porto Rosso) d’une raffinerie pétrolière  en bioraffinerie par Novamont pour la faire tourner avec le chardon local (investissement de départ 200 ME et cumulé de 500 M€).
  • Bioraffinerie locale en Ecosse pour des communautés isolées et fragiles et leur donner une autonomie (pas de réseaux de transports locaux efficaces).
  • Valorisation des déchets municipaux à Rotterdam en projet avec la société ENERKEM du Canada et Akzo Nobel sur place (communiqué de presse).

Références récentes :

Numéro spécial de Réalités Industrielles (Annale des Mines) Février 2017 : La biologie industrielle : enjeux technologiques, économiques et sociétaux. VOIR Notamment, distorsion de compétition, page 63.

RAPPEL : Visite de l'exposition Globes et Apéro-club : Jeudi 23 novembre, 18h et 19h30

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Jeudi 23 novembre, 18h et 19h30

Visite de l'exposition Globes et Apéro-club

 

L'AJSPI et la Cité de l'architecture et du patrimoine vous invitent le jeudi 23 novembre à 18h une visite privée de l'exposition Globes, qui sera commentée par le commissaire de l'exposition.

À travers 90 projets, cette nouvelle exposition propose de découvrir comment les architectes, accompagnés des astronomes, géographes, écrivains... ont participé à la découverte du monde terrestre et céleste et à sa représentation. De l’antiquité à aujourd’hui et au-delà dans les oeuvres de science-fiction, elle permet d’embrasser une histoire du monde, de ses récits et de ses utopies. 

 

Cette visite sera suivie, à 19h30, d'un apéritif réservé aux membres du club de l'AJSPI.

Il s'agit de permettre à cette occasion d'échanger entres membres du bureau et membres du club, afin de mieux connaître nos attentes et propositions respectives. Nous préciserons en début de semaine le café où sera organisé cet apéritif, mais vous pouvez dès maintenant réserver votre soirée (19h30-21h)

Vous pouvez venir à la visite et/ou à l'apéritif, selon vos disponibilités.

Merci de vous inscrire à l'un et/ou l'autre !

Cité de l'architecture et du patrimoine :

1 place du Trocadéro, Paris 16eme ;

Métro Ligne 9, Iéna ou Trocadéro
Ligne 6, Trocadéro

Visite de l’UTC

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Le 10 novembre, nous avons eu la chance de faire un petit tour à l’UTC, et vu la qualité des recherches que l’on a découvert là-bas, nous orrganiserons sans doute une nouvelle visite dans les prochains mois.

Visite du Laboratoire biomécanique biomédical (BMBI) avec Cécile Legallais

Présentation du Pr Anne Le Goff sur la production de plaquettes sanguines « sur puce » : Les plaquettes sanguines sont de petites cellules anucléées jouant un rôle majeur dans la coagulation (hémostase). Elles sont produites par la fragmentation de grosses cellules de la moelle osseuse, les mégacaryocytes. Celles-ci émettent dans la circulation sanguine des prolongements, qui se rompent en une multitude de fragments pour former les plaquettes. Pour pallier les difficultés de la production de plaquettes à partir de dons de sang, les chercheurs tentent de mimer ce processus en laboratoire dans des systèmes microfluidiques… faits à la main. Vraiment étonnant.

Présentation du Pr Sofiane Boudaoud sur la détermination de l’âge moteur fonctionnel : L’âge est certes un facteur à prendre en compte dans l’évaluation de la perte de motricité ou de locomotion d’une personne. Pourtant, il peut y avoir un écart entre l’âge d’une personne et ses capacités fonctionnelles. Cette notion d’âge «fonctionnel» est similaire à la notion d’âge biologique liée au vieillissement des systèmes biologiques (les systèmes cardio-respiratoire et rénal sont les plus touchés). Le but du projet CHRONOS, monté en collaboration avec le Dr Kiyoka Kunigawa, neurogériatre à l’AP-HP, est de proposer un outil d’évaluation de l’âge fonctionnel à l’aide d’un dispositif innovant. Celui-ci combine des données hétérogènes (comme celles issues d’une électromyographie à haute densité) qui permettent d’évaluer la capacité d’activation de nos muscles ainsi que la qualité de nos mouvements. Le projet a obtenu un financement européen en juillet 2017.

Visite du laboratoire génie enzymatique et cellulaire (GEC) : présence du directeur du laboratoire Karsten Haupt

Présentation du Dr Jeanne Bernadette Tse Sum Bui sur les anticorps en plastique pour combattre les odeurs corporelles : Les coupables derrière les mauvaises odeurs corporelles sont principalement des acides organiques volatils malodorants issus de leurs précurseurs inodores, présents dans la sueur, et dégradés par des bactéries résidant sur notre peau. Comme solution, les industries cosmétiques proposent des déodorants à base de sels d’aluminium ou d'antibactériens pour limiter la prolifération de ces bactéries mais qui peuvent, à la longue, perturber la microflore de la peau. Des chercheurs de l’Université de Technologie de Compiègne, en collaboration avec L’Oréal, développent une solution a priori plus saine en utilisant un anticorps en plastique (un « MIP ») pour piéger ces précurseurs, empêchant ainsi les bactéries de les transformer en molécules puantes. Ce nouveau concept de déodorant a été publié en 2016 dans la revue Angewandte Chemie.

Visite du laboratoire en mécanique et sureté

Présentation du Pr Zoheir Aboura sur la couture des matériaux composites : Ce labo étudie des matériaux composites formés d’un empilement de couches de carbone renforcés par un liant, de la résine. Ces matériaux présentent d’excellents ratios propriétés mécaniques/densité, mais ils sont vulnérables à certaines sollicitations (sur la largeur notamment) pouvant conduire à un délaminage, une dé-stratification. Pour tenter de pallier ce problème, ce labo développe de nouveaux procédés de fabrication inspirés du savoir-faire du monde du textile. Leur objectif : renforcer la tenue inter-laminaire en insérant des renforts qui traversent les différentes couches du composite. En gros, les couches de carbone sont cousues entre elles par un énorme bras articulé (une machine à coudre géante), dans les zones qui sont soumises à de fortes contraintes.
 

Petit-déjeuner CNRS/AJSPI sur les nanoparticules d’or

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... avec Olivier Pluchery, directeur du GDR or-nano et Magali Gary-Bobo (CNRS) qui étudie le potentiel anticancéreux de nanoparticules.

Plus d'infos très bientôt mais vous pouvez vous inscrire dès maintenant.

Ce petit-déjeuner est réservé aux membres journalistes de l’AJSPI. Pour vous inscrire à cet événement, vous devez vous connecter.


Petit-déjeuner CNRS/AJSPI sur les neurones artificiels

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... avec Julie Grollier (CNRS) et Damien Querlioz (CNRS).

Plus d'infos très bientôt, mais vous pouvez vous inscrire dès maintenant.

Ce petit-déjeuner est réservé aux membres journalistes de l’AJSPI. Pour vous inscrire à cet événement, vous devez vous connecter.

Disparition de Bernard Assémat

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Nous venons d’apprendre le décès de notre confrère Bernard Assémat, président de l’ASJPI en 1987 et 1988.

A Industries et Techniques, l'Usine Nouvelle ou 01 Informatique, il a exercé différentes fonctions depuis ses début comme journaliste-rédacteur. Directeur général adjoint d'un groupe de presse, il avait aussi participé au lancement du mensuel  Argent Magazine et dirigé les rédactions de plusieurs journaux professionnels..


Attentif aux qualités de ses confrères, il a contribué à recruter et former de jeunes journalistes et s’est toujours montré soucieux de leur évolution professionnelle dans le secteur de la presse.

 

L’AJSPI et ses membres adressent leurs plus sincères condoléances à son épouse et sa famille.

 

Grande journée Sciences et Médias à la BNF

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L’AJSPI vous convie, le 11 janvier prochain, à une grande journée « sciences et médias » qu’elle organise à la BNF avec six sociétés savantes sur le thème : quels moyens pour limiter la diffusion des « fausses vérités » et comment corriger une mauvaise information scientifique ?

C’est ouvert à tout le monde (y compris au club) mais n’oubliez pas de vous inscrire directement sur le site de l’évènement : http://www.sciencesetmedia.org

S’inspirer du cerveau pour créer des puces neuromorphiques

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Compte-rendu du petit-déjeuner AJSPI/CNRS du 12 décembre 2017.

Pour concevoir des puces électroniques dotées d’une mémoire, qui soient plus rapides et moins énergivores que celle des ordinateurs actuels qui fonctionnent avec des milliards de transistors,  plusieurs équipes travaillent sur des systèmes bio-inspirés, se fondant sur le principe de fonctionnement des neurones de notre cerveau et de leurs jonctions, les synapses.

Pour comprendre l’enjeu lié aux capacités d’apprentissage de ces nouveaux composants, nous avons rencontré  Damien QUERLIOZ (CNRS)  et Julie GROLLIER (CNRS).

Damien Querlioz, chargé de recherche CNRS  au Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (Laboratoire mixte CNRS-Université d’Orsay) a montré, avec son équipe, de quelle façon les mécanismes impliqués dans certaines mémoires alternatives peuvent être utilisés comme les « synapses » d’un nouveau système qui serait capable d’apprendre comment stocker et restituer des informations.  Des simulations numériques ont été réalisées, qui montrent qu’un tel système peut résoudre, en consommant peu d’énergie, des tâches cognitives comme les analyses d’images ou de vidéos.

Julie Grollier  coordonne un groupement de recherche du CNRS sur les puces bio-inspirées, le GDR BioComp. Directrice de recherche à  l’Unité mixte de physique CNRS-Thales de Palaiseau, elle a développé avec ses collaborateurs le premier nanoneurone artificiel capable de reconnaître 9 chiffres prononcés par différents locuteurs. Dans les prochaines années, ces nanoneurones  magnétiques  pourront être interconnectés grâce aux synapses artificielles citées plus haut, pour mettre au point  des machines de calcul de type neuromorphique. Le but est de réaliser des puces intelligentes qui compléteront nos ordinateurs actuels en apprenant à réaliser des tâches cognitives tout en consommant très peu d’énergie pour aider à la conduite des voitures, équiper des robots ou encore augmenter des prothèses médicales.

L’approche neuromorphique représente une nouvelle voie prometteuse pour concevoir des machines potentiellement capables d’apprendre comme l’être humain. On sait que c’est par l’intermédiaire des neurones et de leurs jonctions les synapses, que notre cerveau apprend. Plus la synapse est stimulée, meilleur est l’apprentissage. Mais aujourd’hui, la plupart des systèmes d’intelligence artificielle opérationnels se contentent de simuler le fonctionnement des réseaux de neurones à l’aide de puissants algorithmes, les réseaux de neurones formels. Cela a donné naissance à une technique révolutionnaire, le « deep-learning » ou « apprentissage profond » utilisée par exemple par Facebook pour la reconnaissance d’images. Mais cette méthode atteint ses limites : des supercalculateurs très coûteux en énergie sont nécessaires pour faire tourner de tels algorithmes très consommateurs de temps machine et de mémoire. Car ces systèmes ont besoin d’apprendre à reconnaître des milliers d’exemples avant d’être efficaces. Et ils ne sont performants que dans un seul domaine. Le problème tient en partie à ce que dans un ordinateur classique, les tâches de calcul et de mémoire sont séparées, ce qui confère une certaine rigidité et lenteur au système, et ce qui n’est pas le cas dans le cerveau. Par comparaison, le cerveau consomme 20 watts quand un super calculateur réalisant un nombre équivalent d’opérations arithmétiques aurait besoin d’au moins 10 Mégawatts.

L’approche neuromorphique entend dépasser ces limites en imitant davantage les neurones biologiques. Elle développe des nanoneurones connectés au plus proche par des synapses artificielles pour mêler calcul et mémoire et permettre un apprentissage rapide avec une faible consommation d’énergie. Si beaucoup de puces neuromorphiques sont inspirées des réseaux profonds, le défi est de réaliser des puces avec une capacité d’autoapprentissage. On parle dans ce cas d’apprentissage « non supervisé » par différence avec l’apprentissage profond qui est capable de reconnaître des formes, mais seulement après en avoir identifié des millions étiquetés par des humains. La puce serait alors capable d’extraire par elle-même les motifs intéressants dans les données, sans ces millions d’exemples étiquetés.

Travaillant dans deux laboratoires différents, Julie Grollier et Damien Querlioz collaborent au développement de ces puces neuromorphiques.

Concrètement Julie Grollier et Damien Querlioz développent des nanoneurones et des synapses artificielles appelées memristor. Ils utilisent de minuscules (une centaine de nanomètres) oscillateurs magnétiques, pour tenter d’imiter les neurones du cerveau. Ils sont composés d’un alliage cobalt/fer avec une jonction tunnel magnétique. Ils vibrent très rapidement (100 MHz à quelques GHz) et l’objectif est de les faire interagir les uns avec les autres à travers les signaux électriques et les champs magnétiques qu’ils produisent afin d’imiter les synapses. L’équipe de Julie Grollier a mis au point en 2017 un premier nanoneurone à 100 MHz, qui a été capable de reconnaître 10 chiffres de 0 à 9 avec un taux de réussite de 99,6 %. Ces composants analogiques sont des bons candidats pour créer des réseaux de neurones, car ils sont capables de recevoir un signal électrique, de le transformer et de le transmettre, un fonctionnement qui se rapproche de celui des neurones biologiques.

En ce qui concerne les synapses artificielles, les memristors augmentent ou réduisent la valeur de leur résistance en fonction des impulsions électriques qui les traversent à l’instar d’une synapse biologique. Et ils possèdent une mémoire résistive, c’est-à-dire la capacité de garder en mémoire les impulsions passées même si on cesse de les stimuler électriquement. En effet, les impulsions électriques modifient de façon durable leur résistance qui reste inchangée jusqu’à la prochaine stimulation. En principe si on connecte des memristors en réseau, on devrait donc obtenir un système capable de mémoriser des informations sans que l’apprentissage soit à refaire à chaque nouvelle utilisation.

L’approche neuromorphique suscite beaucoup d’enthousiasme. Une centaine d’équipes de chercheurs dans le monde y travaillent. Une équipe de l’université Princeton a dévoilé en 2016 un prototype de puce neuromorphique photonique composée de 49 neurones artificiels, qui serait 1960 fois plus rapide qu’un processeur classique. Les géants de l’électronique s’y sont mis aussi, mais avec une approche plus classique. Mais la puce True North d’IBM utilise 5 milliards de transistors pour reproduire des millions de neurones et des centaines de millions de synapses. (plusieurs dizaines voir centaines de transistors pour chaque neurone et synapses, alors qu’un seul memristor permet d’imiter une synapse). De son côté, Intel a annoncé que sa puce neuromorphique Loihi gravée en 14 nanomètres et intégrant l’équivalent de 130 000 neurones et 130 millions de synapses serait disponible au printemps 2018. Google a également une puce dans ses cartons.

À ce propos, Julie Grollier et Damien Querlioz soulignent que ce serait bien qu’un partenariat industriel se développe autour de leurs puces, à l’échelle française ou européenne, pour que leur technologie ne soit pas industrialisée uniquement par les géants américains et asiatiques.

SAVE THE DATE – Assemblée générale de l’AJSPI le 29 janvier au Collège de France

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Bonjour, 

La prochaine AG de l'AJSPI aura lieu le lundi 29 janvier au Collège de France, à partir de 18h. Le programme détaillé vous sera communiqué début 2018.  Merci de réserver dès à présent votre soirée.  

Joyeuses fêtes de fin d'année ! 

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