Vous ne le savez peut être pas, mais le monde des journalistes scientifique est coupé en deux : ceux qui ont des portables dont l’écran est constitué de diodes organiques, et ceux dont l’écran est composé de cristaux liquides « classiques ». Pour savoir qui a quoi, et surtout ce que ça change (!), nous avons rencontré :
- Lionel HIRSCH, directeur du GDR électronique organique (CNRS/université de Bordeaux)
- et Georges HADZIIOANNOU (Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques (LCPO), CNRS/Université de Bordeaux/IPB)
Le premier est physicien, le second est chimiste, leurs recherches sont focalisées sur la réalisation de composants à base de semi-conducteurs organiques (cellules solaires organiques, transistors, diodes électroluminescentes organiques, etc), et sur la compréhension des mécanismes qui régissent leur fonctionnement. A terme, il s’agit de mettre au point des écrans flexibles, des panneaux solaires que l’on pourra enrouler pour mieux les ranger dans le sac à dos avant de partir en randonnée, des étiquettes avec de la mémoire, etc.
Aperçu des sujets abordés à travers cet entretien réalisé par Science Actualités :