La preuve formelle de l’existence du Boson de Higgs apportée au Cern fin 2013 conforte la théorie dite « du modèle standard » qui décrit notre univers connu. Mais elle révèle aussi la nécessité d’explorer la matière au-delà de ce domaine, à la recherche de la matière et de l’énergie noire. La reprise du fonctionnement du LHC, qui permet désormais des collisions à des énergies jamais atteintes, ouvre aux physiciens ce champ d’exploration et va permettre, une fois de plus de confronter la théorie et l’expérience. Les équipes françaises du CNRS et du CEA sont depuis une vingtaine d’années très fortement engagées dans le programme de physique du LHC et certaines de leurs analyses sont en première ligne dans la recherche autour du LHC. En outre des détecteurs conçus et construits par ces équipes françaises (en lien avec des industries françaises) jouent un rôle crucial au Cern.
Sur ces thèmes, nous avons pu rencontrer :
- Philippe Chomaz, Directeur de l’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (CEA Irfu)
- et Anne-Isabelle Etienvre, chef du service de physique des particules dans ce même institut.
Aperçu des sujets abordés à travers cet entretien réalisé par Science Actualités :